« … Ye Sons of Art »
SAINT-GERMAIN-EN-LAYE- Eglise St Germain
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Henry PURCELL (1659 – 1695)
- Sound the trumpet pour deux voix de femmes et orgue (1694) – Extrait de l'Ode pour l'anniversaire de la Reine Mary cette pièce est un remarquable duo pour deux voix. Les arabesques mélodiques sur une basse obstinée imitent le son des trompettes.
- Musique pour les funérailles de la Reine Mary pour 4 cuivres, timbales, chœur et orgue (1695) – Il s'agit d'un ensemble de pièces d’une sobriété poignante, marquées par la tristesse et le recueillement, exécutées aux obsèques de la reine, en 1695. Avec une lenteur solennelle, l’ode de Purcell alterne canzone pour les trombones, et hymnes (extraits du livre ordinaire des prières de l’église anglicane) pour le chœur. Au recueillement des cuivres répondent des percussions d'un rare relief et les murmures d'un chœur ardent, véritables méditations miniatures. Le temps est distendu, le rythme lent et régulier, solennel.
Benjamin BRITTEN (1913-1976)
- 3 œuvres chorales: occupant une place essentielle dans une production par ailleurs considérable, l’œuvre chorale de Benjamin Britten, placée en général sous le signe d’une concision et d’une économie de moyens caractéristiques du compositeur, ne regroupe pas moins d’une quarantaine d’ouvrages parmi lesquels abondent des pièces d’une relative brièveté. Ces œuvres témoignent d’une attention particulière portée à la pratique chorale et d’une préoccupation constante pour les exécutants, usant de moyens simples pour mettre les voix parfaitement en valeur
- Rejoice in the lamb pour 4 solistes, chœur mixte, et orgue (1943)
- Hymn to St Peter, pour soprano, chœur mixte et orgue (1955).
- Festival Te Deum, pour choeur et orgue
- Fanfare for St Edmundsbury pour 3 trompettes (1959) – Cette brève pièce constitue un superbe tour de force, puisque chacune des parties de trompette, jouées d'abord séparément, est écrite dans une mesure et une tonalité différente, les trois formant ensuite un ensemble tout à fait convaincant. Il s'en dégage une impression de mélange burlesque, une relative « cacophonie » festive et parodique. Il y a là l’expression de l’antimilitarisme de Britten, mais encore l’héritage des fanfares aigres-douces des symphonies de Mahler