MOZART – Messe en ut KV 427 / BRAHMS – Schicksalslied / MENDELSSOHN – Les Hébrides
LE CHESNAY (78150) - Église Saint Antoine de Padoue
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MESSE EN UT MINEUR KV 427 POUR SOLI, CHOEUR ET ORCHESTRE
Ensemble Vocal du Chesnay, Ensemble Polyphonique de Versailles, Ensemble instrumental Soave Sia il Vento, sous la direction de Silvio Segantini
La composition de la Grande Messe en Ut de Mozart est liée à deux événements majeurs de la vie du compositeur. Elle fut écrite pour marquer son retour à Salzbourg, après son mariage à Vienne avec Constance. Pensée pour être créée à l'occasion d'un concert dans lequel Constance aurait été soliste – qui aurait célébré la présentation de sa jeune épouse à sa famille -, la messe en Ut marque aussi un tournant dans la relation du compositeur avec Salzbourg et son Prince Archevêque Hieronymus Colloredo, l'ancien employeur de Mozart. À la cour du Cardinal, Mozart s'était appliqué, quelques années auparavant, à écrire de la musique sacrée avant de démissionner pour tenter sa chance comme compositeur indépendant à Vienne.
Nous pouvons imaginer l'orgueil du jeune homme, fraîchement marié, de retour dans sa ville natale, prêt à renouer avec ses anciens collègues, sous le regard austère de son père Leopold. Il fallait faire dans la grandeur… Et en effet la messe ne ressemble en rien aux petits motets écrits auparavant par Wolfgang et restera un des jalons du répertoire sacré du 18e siècle, par la lumineuse inspiration de certaines de ses pages et par son caractère d'intemporelle solennité.
BRAHMS – Schicksalslied (Le Chant du Destin) pour chœur et orchestre- Le Chant du destin, tiré d’un poème éponyme de Friedrich Hölderling, présente 2 facettes totalement opposées ; la sphère divine et éternelle des esprits, et l’humanité en souffrance. Cette antinomie est caractérisée par des procédés d’écriture saisissants : une partie seine en mi b majeur et un allegro mouvementé au ton relatif mineur. Conclusion étonnante avec le retour du prélude orchestral en do majeur après un moment d’hésitation
MENDELSSOHN – Ouverture “Les Hébrides” – Le thème de cette pièce symphonique, élaboré en Ecosse durant l’été 1829, évoque le souvenir d’une excursion que le compositeur avait faite à l’ile de Staffa, et à la grotte de Fingal. Les idées musicales de ce morceau si mineur nous font partager la mélancolie des paysages Ecossais et des lieux que lui inspirèrent les poèmes de James Mac Pherson, ainsi que les écrits de Walter Scott.