FAURÉ et VIERNE au Mois Molière de Versailles
VERSAILLES - Eglise St Symphorien
Tarif : 12 € prévente, étudiants, demandeurs d'emploi |15 € le soir du concert | gratuit – 12 ans
Réservation : sur la page billetterie en ligne de notre site ou sur www.fnac.com
Messe de Requiem en ré mineur, op. 48 de Gabriel Fauré (1845 – 1924). L’histoire de la composition de cette oeuvre s’étend de 1887 à 1900 et elle fut créée le 16 janvier 1888 au cours de funérailles dans l’église de la Madeleine. Le passage le plus célèbre de l’œuvre est sûrement l’air pour soprano Pie Jesu, pouvant être chanté par un jeune garçon ou une femme. Fauré déclara plus tard à propos de ce Requiem : « Mon Requiem, on a dit qu'il n'exprimait pas l'effroi de la mort, quelqu'un l'a appelé une berceuse de la mort. Mais c'est ainsi que je sens la mort : comme une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d'au-delà, plutôt que comme un passage douloureux ». Du point de vue de la composition musicale, « la simplicité et la modestie » de cette œuvre célèbre ont marqué le renouveau de la musique religieuse en France. Tout au long du XXe siècle, le Requiem de Fauré a beaucoup inspiré les compositeurs français, à l’exemple du Requiem, pour soli, chœur et orchestre (1937-38) de Joseph-Guy Ropartz et du Requiem, op. 9 pour soli, chœurs, orchestre et orgue (1947) de Maurice Duruflé, fondés sur la même structure liturgique et d’inspiration musicale voisine.
Messe solennelle en ut # mineur de Louis Vierne (1870– 1937). Enfant prodige, poète maudit, organiste, pédagogue et compositeur, Louis Vierne inscrit l'orgue dans la modernité du récital, perfectionne les formes nouvelles apprises de ses maîtres et fait rayonner l'école française d'orgue dans le monde. Vierne a laissé une œuvre importante, pour orgue bien sûr, mais aussi symphonique ou vocale, et également pour piano ou musique de chambre. Il a été, au Conservatoire de Paris, le professeur de grands organistes français. Sa Messe solennelle, qu'il acheva en 1900; fut écrite à l'origine pour chœur et orchestre et réadaptée pour quatre voix mixtes et deux orgues sur le conseil de Charles-Marie Widor, parce qu'un orchestre aussi important n'était que rarement à la disposition de la musique religieuse. Conçue à l'échelle de la cathédrale Notre-Dame de Paris, cette messe conjugue force et tendresse, recueillement et majesté. Elle marque toutes les grandes heures liturgiques de la cathédrale et compte parmi les sommets du genre de la messe avec orgue du romantisme tardif.